C’est la fin de mon WHV en Australie. Je vais passer une semaine en Bretagne avant d’enchaîner sur une nouvelle expatriation au Portugal.
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Avant le départ
Comme à mon habitude, je suis retournée aux endroits que je préfère à Melbourne : le CBD, Docklands, Moonee Ponds, St Kilda … C’est ma façon de dire au revoir à la ville.
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Partir d’une ville où on a vécu un an n’est jamais anodin. Parfois, la ville nous marque à vie. Ça a été le cas pour Chicago. Dans d’autres cas, il est assez facile de tourner la page comme pour Wroclaw et Toronto. Je pense que pour Melbourne ça sera entre les deux.
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J’ai aussi contacté les personnes ayant eu une place importante lors de mon année pour les revoir une dernière fois.
Qui dit départ dit aussi démarches : se renseigner pour fermer son compte en banque, récupérer sa retraite (appelée superannuation ici) et gérer l’assurance santé.
J’ai aussi contacté les personnes ayant eu une place importante lors de mon année pour les revoir une dernière fois.
Qui dit départ dit aussi démarches : se renseigner pour fermer son compte en banque, récupérer sa retraite (appelée superannuation ici) et gérer l’assurance santé.
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.Programme en France
Je retourne une semaine dans le village breton où j’ai grandi pour voir ma famille mais pas que. Je dois notamment : aller chez le généraliste, le dentiste, passer à la sécurité sociale et aussi récupérer mon diplôme. La vie d’adulte est si palpitante.
Ma difficulté première est de gérer l’assurance santé. Ça fait deux ans et demi que je suis couverte par des assurances voyages qui ne couvrent que les urgences. C’est assez frustrant de payer autant pour rien.
On ne me change, j’ai une liste longue comme le bras de nourriture française/bretonne que j’ai envie de manger.
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On ne me change, j’ai une liste longue comme le bras de nourriture française/bretonne que j’ai envie de manger.
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Le voyage retour
Le 11 janvier 2019, cela fait exactement un an que je suis arrivée à Melbourne. Je n’ai pas envie de partir, pas maintenant. C’est frustrant et désagréable de quitter un pays à cause d’un visa et non pas parce qu’on l’a décidé.
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Premier avion, Melbourne – Pékin (12 heures). L’avion part à 20h15. Je n’ai personne à côté de moi. Ça tombe bien car c’est un avion de nuit. J’arrive à m’allonger sur les deux sièges et à dormir un minimum. Je rêve même que je suis dans un avion pour Brest. Que Brest a installé des panneaux sur leur plage avec des koalas dessus (mais bien sûr).
Escale de huit heures à Pékin. Il faisait 32°C à Melbourne, il fait -10°C à Pékin (il est 5 heures du matin). J’ai l’impression d’être dans un congélateur. L’escale est un peu trop longue. Surtout que presque tous les sites internet que j’utilise ne marchent pas. Soit je ne suis pas douée, soit ils sont bloqués par la Chine.
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Je fais un tour dans le grand aéroport de Pékin. Il est neuf et sympa. Je vois des gens faire la queue à une fontaine d’eau chaude pour remplir leurs nouilles instantanées. Il y a des distributeurs de boisson à la japonaise, des toilettes à la turque. Je tombe aussi sur deux jolis temples.
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Deuxième avion, Pékin – Paris (11 heures). Il y a très peu de choix de films autre que chinois. Alors, je regarde des films français sortis pendant mon absence. Ils coupent d’ailleurs des phrases entières (censures). Vers la moitié du vol, je commence à trouver le temps long.
Mon retour m’a coûté moins cher que mon aller avec Air India. Je préfère largement China Airlines. Ça reste minimal en terme de service mais ça va. On a le choix à chaque fois entre deux plats : l’un asiatique, l’autre occidental.
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Arrivée à Paris, je récupère mes valises et prends le RER+métro pour aller à la Gare Montparnasse. Belle erreur de ma part. Je me souvenais qu’il y avait des escaliers mais pas autant. Je galère avec mes 31 kg de valises. Heureusement, plusieurs parisiens s’arrêtent pour m’aider (merci !). Allez, ça y est, je suis dans le TGV pour la Bretagne. J’y suis presque.
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La France
Ma semaine en France s’est bien passée. J’ai pu faire tout ce que j’avais prévu. J’ai même reçu mon colis d’Australie comprenant mes vêtements d’hiver (et envoyé deux mois et demi auparavant).
La semaine est passée vite et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. J’ai été épuisée les deux premiers jours et j’ai eu des grosses courbatures au bras droit. J’ai un peu abusé niveau nourriture. Par contre, j’ai à peine eu le temps de me remettre du voyage et décalage horaire.
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Comme à chaque fois, je note ces petites choses qui ne m’étaient plus habituelles :
– le « comment ça va ? » que tu attends mais ne vient pas (quand tu achètes quelque-chose dans un magasin).
– ne pas savoir de quel côté regarder avant de traverser au passage piéton.
– les fumeurs.
– la façon de s’habiller des gens qui est bien différente de l’Australie.
– il y a des boulangeries à chaque coin de rue.
– les feux piétons qui passent du vert au rouge sans prévenir (ça ne clignote pas comme en Amérique du Nord ou Australie).
– la taille de la ville de Rennes qui me semble bien plus petite que dans mes souvenirs.
– le soleil se lèvant à 8h45 et se couchant dès 17h30 (la déprime).
– les gens qui se font la bise dans la rue.
– les trottoirs et les routes qui ne sont pas larges du tout.
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Purée -10 à Pekin moi qui trouvait qu’il faisait froid à Shanghai ^^ En tout cas l’aéroport de Pekin a l’air beaucoup plus sympa !
Sur China Eastern c’était que des plats plutôt asiatiques ^^ mais à moi ça m’allait bien
Ah le doux bruit des passages piétons australiens ça nous a bien fait rigolé !
Bon tu es déjà au Portugal depuis plusieurs jours mais je voulais quand même te re-souhaiter bon courage pour le retour ! Comme tu l’as dit, surtout quand on a aimé la ville/le pays où l’on a vécu pendant plusieurs mois, ça fait un pincement au cœur de rentrer !
Pour ma part je sais que la Corée me manquera toujours, mais en même temps je n’avais pas envie de vivre là-bas pour plusieurs raisons et je sais que je vais pouvoir y retourner de temps à autre ^^
Hâte de lire la suite !
Merci 🙂
Après presque 3 semaines au Portugal, je suis toujours dans une phase « d’adaptation ». L’anglais et le côté anglosaxon me manquent.