3 jours au Red Center, le désert australien #2

Du 3 au 6 janvier, je pars explorer le désert australien. C’est un séjour organisé (plus d’infos ici).
5 janvier 2019 – jour 3
On doit se lever à 3h45. J’ai mieux dormi cette nuit surement parce que j’étais épuisée. On débute la randonnée du Kings Canyon à 6h et on la finit à 9h. C’est « The Rim Walk ». C’est assez sportif. Le décor est incroyable. Ca me fait un peu penser au Grand Canyon aux Etats-Unis.
Au début, il y a 1000 marches à monter. C’est le plus dur. J’ai peur d’avoir le vertige. J’en parle au guide qui me dit que ça devrait le faire. Il y a quand même un ou deux moments qui pourraient donner le vertige mais ça a été. Il y a du monde au canyon car les tours sont début la randonnée à la même heure. C’est dommage, c’est moins agréable d’avoir du monde partout.
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Une fois la randonnée terminée, on prend la route pour Alice Springs. Je vois deux dromadaires sur le bord de la route. J’ai cru que c’était une hallucination. On fait trois arrêts différents dans des sortes de resto au milieu de nul part. C’est typique et excellent.
Il y a 5h30 de route. Le guide met à chaque fois de la musique dans le mini-bus. Il a d’excellents goûts musicaux (il doit avoir mon âge). Il met parfois des chansons typiques australiennes notamment « Give me a home among the gumtrees ».

On arrive vers 16h30 à Alice Springs. C’est la « grande » ville du désert (25 000 habitants). Il dépose tout le monde aux différents hostels/campings/hôtels. Je suis confuse. Je pensais qu’on dînait tous ensemble et qu’on dormait dans le même hostel. La fin est abrupte. Le guide nous donne rendez-vous au Rockbar à 19h15 pour manger ensemble (non inclus dans le prix du séjour). J’y vais même si mon dîner était censé être compris. 
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Alice Springs n’a aucun intérêt. C’est une ville triste. Je vois une réserve d’aborigènes. On croise d’ailleurs énormément d’aborigènes. Ils sont tous à déambuler dans la rue, traversent n’importe où. Ils ont le regard dur, les yeux dans le vide. Semblent tristes et dépressifs. Toutes les maisons ont des barrières comme pour se protéger. Comment les gens peuvent supporter de vivre ici ? 
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Le soir, je dors au Haven hostel. C’était prévu dans mon séjour. C’est une chambre mixte de huit. A part deux personnes les autres sont mes camarades de tour. L’hostel est très moyen. C’est le stricte minimum. Le personnel n’est pas accueillant ni chaleureux. Heureusement, c’est juste pour une nuit. Je ne dors pas super bien car il fait chaud dans la chambre et le lit superposé n’est pas confortable.
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6 janvier 2019 – jour 4
Je me lève vers 6h45. Je me rends compte qu’il y a en fait un vrai centre-ville et de quoi se faire une petite promenade (voir les trois dernières photos). La rivière est complètement asséchée. Je tombe sur un lookout avec une superbe vue sur le désert.
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Mon avion pour Melbourne décole à 11h. L’aéroport est petit, tout neuf et sympa. Je retrouve plein de gens du tour. L’avion retour est génial. Qantas est une super compagnie. J’ai encore une fois une fenêtre (yeah) et j’admire les magnifiques paysages désertiques tout du long.
C’est un séjour unique, à faire absolument. Dormir à la belle étoile sous 27°C a été incroyable. Chaque jour on a découvert des lieux encore plus magnifiques que la veille.
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Points à préciser
– La nourriture était du niveau du self d’un lycée.
– On a peu été embêté par les mouches. Le guide a dit qu’on a eu de la chance, d’habitude on gobe les mouches.
– Le séjour a été adapté aux températures, normalement il y a plus de randonnées. La plupart des chemins sont fermés quand il fait plus de 36°C. J’aurais préféré marcher plus. On a passé quand même pas mal de temps en bus.
– Trois jours étaient trop court. J’aurais préféré rester une journée supplémentaire.
– On n’a presque pas vu d’animaux (trop chaud ?).
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– Je pensais que le tour serait plus centré sur la découverte de la culture aborigène.
– C’est un peu la loterie niveau guide. Wayoutback n’est pas forcément le meilleur choix. A chaque stop, on croisait les tours des autres compagnies. Ils semblent tous proposer la même chose. J’ai parlé avec une Allemande qui venait de finir un tour avec Wayoutback et sa guide était décevante.
– Il fait rarement aussi chaud. On y a été pendant un pic de chaleur.
– Mon guide était bien. Il y avait des gens cool dans le groupe avec qui j’ai beaucoup parlé. Par exemple, un Italien et un Américain qui sont collègues et construisent des fusées en Californie (rien que ça). Bon, tout le monde n’était pas non plus super sympa.

🐨

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