PVT Canada – impatience et craintes

Depuis que j’ai été tirée au sort j’annonce petit à petit à ma famille et mes amies mon départ. Lorsque certains professeurs ou mes collègues en stage m’ont demandé « tu fais quoi l’année prochaine ? » j’avoue que c’est avec une pointe de fierté que j’ai répondu « je vais au Canada ».

« Tu dois avoir hâte » m’a dit une amie de l’Université. Je crois que beaucoup de gens n’ont pas conscience de ce que c’est vraiment partir un an ou plus à des milliers de kilomètres de chez soi.

D’un côté, oui, bien sûr que j’ai hâte. Je suis impatiente de retourner en Amérique du Nord après cinq longues années. Découvrir pour la première fois le Canada et Toronto. Être entourée de personnes parlant anglais. Et puis, je serai à deux heures en voiture de la frontière américaine. Deux heures

Mais, en réalité, cette impatience est contrebalancée par de nombreuses peurs. Peur de ne pas trouver rapidement un emploi. Peur de me sentir seule. Rien que de prendre l’avion m’angoisse énormément. Et puis, surtout, j’ai peur que le Canada ne me plaise pas.

Il y a une citation d’Ellen Johnson Sirleaf que j’aime beaucoup « If your dreams don’t scare you, they aren’t big enough ». (Si vous rêves ne vous effraient pas, c’est qu’ils ne sont pas assez grands).

Est-ce que j’avais des craintes les semaines précédant mon volontariat en Inde ? Oui. Étais-je sûre de moi avant de partir étudier en Pologne ? Oh que non. Voyager ce n’est pas que du plaisir. C’est se faire violence, se mettre dans des situations difficiles. Voyager c’est l’inconnu, perdre ses repères. Mais la récompense est bien plus grande que toutes mes angoisses – explorer le monde, découvrir des paysages magnifiques et rencontrer des personnes du monde entier.

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2 Replies to “PVT Canada – impatience et craintes”

  1. « If your dreams don’t scare you, they aren’t big enough » tellement vrai… très belle citation 🙂 Tu as bien raison quand tu dis que voyager c’est se faire violence. ça paraît facile vu de l’extérieur mais s’expatrier à des heures d’avion de son quotidien n’est pas une mince affaire.

    1. Oui, d’autant plus quand on part seul(e).

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