Mes articles seront moins détaillés et précis que d’habitude car je n’ai pris quasi aucune note durant le voyage. Je n’en ai pas eu envie, ni eu vraiment le temps et ne me suis pas forcée.
De Bruxelles à Cancún
Je me lève à 4h du matin après une nuit quasi blanche. Ne pas arriver à dormir avant un voyage est quasi systématique pour moi. On prend un Uber pour aller à l’aéroport de Bruxelles.
A l’aéroport de Bruxelles, la dame de British Airways qui s’occupe de notre check in n’est pas très agréable. On dépose nos sacs (le mien fait 10kg) qu’on ne récupérera qu’à Cancun. On continue notre vie, on passe la sécurité. Alors que je sors des toilettes situées juste à côté de notre porte d’embarquement, j’entends « Madame X ? ». Je me tourne et c’est la dame pas agréable de tout à l’heure. Je ne sais même pas comment elle se souvient de ma tête. Elle me demande mon passeport et si j’ai mon ESTA. Elle ne demande par contre rien à mon amie donc je ne comprends pas trop. Un peu plus tard, nous sommes assises dans l’avion. Alors que l’embarquement est en cours, on voit cette même dame traverser l’avion. On en rigole et on se dit qu’elle est aussi la pilote, qu’elle va mettre l’avion en autopilote et venir faire le service x). L’avion (horaires : 7h05-7h20 soit 1h15 de vol) est quasi vide donc on se décale et on a trois sièges chacune. Le masque n’est plus obligatoire et c’est très étrange de voir les hôtesses de l’air sans masque.
A Londres, on doit repasser la sécurisé à mon grand désespoir. Oui, j’ai eu l’idée juste avant de remplir ma bouteille d’eau que je bois donc cul sec. Notre vol long courrier London-Dallas (horaires : 9h35-13h35 soit 10h de vol) avec American Airlines est aussi quasi vide. On change encore de siège pour avoir chacune une rangée #lavieestbelle. C’est un vol de 10 heures et je suis déçue du peu de repas/snacks qu’American Airlines sert. Lorsqu’on atteint les Etats-Unis via Cape Cod, on peut enfin profiter de la vue ce qui est mon passe-temps préféré en avion.
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Nous voici à Dallas, première fois que je pose le pied au Texas (🎵 Dallaaaaas…). La vue du drapeau américain me rend toute joyeuse. Oui, il m’en faut peu mais j’ai une relation particulière avec les USA. L’aéroport est moche immense et on galère à comprendre comment changer de terminal. Je pensais prendre le Skylink mais ils nous ont fait sortir de la zone sécurisée. On doit attendre un mini-bus. Il fait chaud et très humide à Dallas. Une fois au bon terminal, il y a un problème au niveau des queues pour la sécurité. A chaque sécurité qu’on va, ils nous disent que c’est fermé et d’aller à celle d’à côté. Et celle d’à côté nous dit la même chose. Par chance, on finit par nous laisser passer.
Tu sais que t’es aux USA quand tu dois enlever tes chaussures pour passer la sécurité. On retire des dollars américains car mon amie qui a déjà fait un séjour G Adventures me dit que ça nous sera utile (et elle avait bien raison, j’aurais d’ailleurs dû retirer plus). Je voulais manger au Dunkin Donuts mais je suis trop fatiguée, je n’en ai plus l’envie. On monte dans le Skylink (monorail) ce qui me donne le sourire jusqu’aux oreilles. Lors de la première vague du Covid, je me suis mise à suivre Kat Nesbitt sur Youtube. C’est une hôtesse de l’air basée à Dallas. Elle prend régulièrement le Skylink donc j’avais envie de faire pareil. Les 5 heures d’escale passent trop vite.
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Ce troisième vol Dallas-Cancun (horaires : 19h-21h40 soit 2h40 de vol) avec American Airlines est plein. A ce stade, j’en ai marre d’être coincée sur un siège et je veux juste arriver.
Nous voici à Cancun ! On va récupérer nos sacs mais le mien n’y est pas. Je suis tellement fatiguée que je vais en mode robot vers l’agent en charge des sacs perdus. Sur le chemin, un autre agent montre des sacs du doigt et dit aux gens de vérifier s’ils ne voient pas leur sac. Bingo, le mien est là, à côté d’autres sacs et de gens, au milieu de l’allée (???). Ouuuf !
On sort de l’aéroport et on monte de suite dans notre taxi réservé en ligne. On arrive vers 22h45 à l’hôtel. J’accompagne mon amie à la plage collée à l’hôtel car elle souhaite voir la mer. Je me couche vers minuit (il y a 7h de décalage horaire). La journée a été épuisante et remplie de toutes sortes d’émotions.
Premier jour au Mexique
A 7h, je suis réveillée et je vois que mon amie aussi. J’avais fait des recherches sur Cancun mais seules les plages et la zone hôtelière semblent vraiment valoir le coup. On décide de se faire une matinée chill. Il fait beau et il y a plein de palmiers partout, j’adore ! On découvre l’extérieur de l’hôtel et la plage de jour. Le drapeau est rouge, il y a de grosses vagues et beaucoup d’algues donc on ne se baigne pas à la plage.
Je connaissais ce problème d’algues mais j’avais checké sur internet et je pensais que Cancun était plutôt épargné. Des travailleurs broient les algues grâce à une machine et ça se mélange au sable donc on ne voit presque plus les algues après. Il y a quand même des zones non nettoyées comme c’est le cas vers notre hôtel et honnêtement ça gâche un peu le paysage.
On se balade le long de la mer, on va jusqu’à la plage Delfines. On se pose un peu. Puis, on retourne à l’hôtel et on profite de la piscine. Je rencontre le premier iguane du voyage. Les iguanes deviendront l’équivalent des écureuils aux USA. Dans un premier temps, on est fascinées mais au bout du 30ème iguane on s’habitue et ça ne nous fait plus la même chose.
On part ensuite à la recherche d’un endroit où manger. On repasse par la plage Delfines côté route. Ca n’a rien à voir par rapport à tout à l’heure. Je suis épatée par les couleurs de l’eau, c’est magnifique ! Je comprends en voyant cette plage et les couleurs de l’eau, l’attrait que les gens ont pour Cancun.
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Trouver à manger se transforme en mission quasi impossible car il n’y a que des hôtels all inclusive dans le coin. On tente d’ailleurs d’entrer dans un hôtel juste pour aller au restaurant mais un agent de sécurité devant l’hôtel nous dit que nous ne sommes pas autorisées à entrer. La zone hôtelière est en fait beaucoup plus étendue que ce que j’imaginais. On ne se sent pas au Mexique. Les hôtels sont remplis de blancs mais les gens qui y travaillent sont mexicains. Weird vibes. On continue de marcher et on finit par (enfin) tomber sur un petit resto sympa.
On retourne à l’hôtel récupérer nos sacs à 16h. On prend le bus R1 (12 pesos) pour aller à la station ADO. On n’a pas eu le temps de visiter tous les coins sympas de la zone hôtelière mais je savais qu’en 1 jour on ne visiterait pas beaucoup. Je ne suis donc pas frustrée. On prend le bus de 18h pour Playa del Carmen (98 pesos). Le trajet dure 1h25, pendant tout le long on longe la côte est du Mexique.
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Playa del Carmen
Je connais un peu Playa del Carmen pour suivre de temps en temps la famille Coste sur les réseaux sociaux. Notre hébergement (l’hostel Selina) est tout proche de la gare routière et de la plage. L’hostel est beau et bien décoré. Je n’ai pas pris de photos de Playa del Carmen ce jour-là donc j’imagine que j’étais crevée et qu’on s’est couchées tôt.
Le lendemain, samedi 14 mai, on commence la journée par un magnifique lever du soleil sur la mer vers 6h20 (oui, ça se mérite !). On se promène dans Playa del Carmen. Il est encore très tôt donc tout n’est pas ouvert et il n’y a presque personne. On prend une boisson dans un restaurant et là je vois un coq entrer tranquillou dans le restaurant et faire sa vie. Il faut imaginer qu’ici de nombreux endroits sont ouverts et donnent directement sur la rue sans mur et sans porte.
On passe la journée à Tulum, cela fera l’objet d’un article séparé. En revenant à l’hostel, on dépose nos affaires dans une autre chambre. Aujourd’hui, c’est le premier jour du tour G Adventures. Alors que la veille on a dormi dans une chambre de deux personnes qu’on avait réservée en supplément, on apprend que ce soir on est dans une chambre de quatre. Nos roommates sont deux amies anglaises d’environ 18-19 ans qui sont en Gap year (année de césure entre le lycée et la FAC – très courant en Angleterre).
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A 18h, on rencontre notre guide et les 16 autres personnes qui feront le tour avec nous. Trois personnes ne sont pas encore arrivées et nous rejoindrons plus tard. On se présente chacun notre tour. Nous sommes 12 filles et 6 garçons. Tout le monde est venu en binôme avec un(e) ami(e) sauf quatre personnes. La grande majorité des gens sont des anglais de 18-19 ans en année de césure. Le guide est de 1992 comme moi et il y a une personne de 32 ans. Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Je me sens bien vieille entourée de ces jeunes.
Notre tour leader, Salvador, est mexicain et vient d’une famille autochtone défavorisée. Sa première langue est une langue indigène. De souvenir, il a appris l’espagnol à l’école après avoir déménagé. Il a commencé à travailler pour G Adventures en tant que chauffeur. Il a ensuite dû reprendre des études pour améliorer son anglais, ce qui lui a permis de devenir tour leader. Il semble être quelqu’un d’intéressant et sympathique. Il nous propose d’aller ensemble dîner dans un restaurant (voir photo avec le mural du lion). Le restaurant est décoré avec goût. Je teste la nourriture locale mais ce n’est pas à mon goût. C’est l’histoire de ma vie…
Le 15 mai, je retourne voir le lever du soleil. Il y a plus de nuages que la veille mais c’est toujours aussi fabuleux. Le matin, on va au Cenote Cristalino (qui fera aussi l’objet d’un autre article). Puis, on se balade de nouveau dans Playa del Carmen. Et, là, je me rends compte que je n’ai plus ma carte bancaire. La dernière fois que je l’ai utilisée c’est ce matin quand j’ai fait un retrait à une banque. Je suis persuadée ne pas l’avoir récupérée après le retrait. Ca m’est déjà arrivé une fois à Buffalo (USA) lorsque je vivais au Canada et j’avais pu récupérer ma carte. Sauf qu’on est dimanche, que la banque est fermée (on a juste accès aux distributeurs) et qu’on part le lendemain aux aurores direction le Belize. Je me retrouve donc dès mon troisième jour de vacances sans carte bancaire. J’appelle pour annuler ma carte bancaire et le temps de quelques heures, c’est la fin du monde pour moi. Comment vais-je faire le reste du voyage ? Mon amie vérifie de son côté les limites de sa carte et me dit qu’elle peut retirer des sous pour moi.
Une fois rassurée, j’arrive quand même à profiter de la soirée où je découvre une autre facette de Playa del Carmen. Il y a du monde partout, de l’ambiance, de la musique, des artistes de rue. Je suis fan ! On termine notre balade par une éclipse le soir à 22h30. Oui, rien que ça. Une journée réussie malgré la péripétie de ma carte bancaire.
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« Another sunrise, another new beginning. » – Jonathan Lockwood Huie
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