Belize 1/2 : sous le charme de l’île de Caye Caulker

Après quelques jours à Cancun et Playa del Carmen, nous passons la frontière pour aller au Belize.
Du Mexique au Belize
Le lundi 16 mai, nous quittons Playa del Carmen à 5h15 du matin. Après environ 4 heures de route, nous arrivons à la frontière entre Chetumal (Mexique) et Santa Elena (Belize). Le passage des frontières est particulier. On sort d’abord du bus et on fait la queue devant une petite maisonnette (le poste de frontière) qui se situe entre deux routes. On entre un par un. Il me semble que je donne à l’agent le formulaire migratoire que j’avais rempli en ligne avant de venir au Mexique. Je paye une taxe de sortie (32$, je crois). Je ne comprends pas du tout ce principe de payer une taxe de sortie. Il tamponne mon passeport et je ressors. Le plus long est d’attendre que tout le groupe passe chacun son tour.
Nous sommes sortis du Mexique mais il faut maintenant entrer au Belize. On reprend le bus. Avant de passer la frontière du Belize, il y a une étape supplémentaire liée au Covid. On s’arrête à côté de plusieurs maisonnettes. Dans un premier temps, une personne vérifie qu’on a bien souscrit l’assurance Covid à 18$. On entre dans un bureau puis un second. On doit remplir un formulaire et montrer notre certificat de vaccination.
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Ce n’est pas fini. On remonte dans le bus et on va à un autre endroit. On sort avec toutes nos affaires et on entre dans un plus grand poste de frontière. On fait la queue assez longtemps. Je demande à un agent (le fait qu’ils parlent anglais au Belize est si pratique !) si je peux laisser mon gros sac à dos pour aller aux toilettes juste à côté. L’agent me dit oui, de ne juste pas oublier de récupérer mes affaires. Ca n’a rien à voir avec le passage de la frontière terrestre Canada/USA. Une nouvelle fois, un agent récupère notre formulaire et tamponne notre passeport.
En sortant du bâtiment, j’aperçois des personnes derrière un grillage. Au premier coup d’oeil, j’ai l’impression que ce sont des migrants illégaux. Mais non, ce sont les personnes à qui on peut échanger nos pesos mexicains contre des dollars beliziens. Salvador nous en avait parlé. Il me reste d’ailleurs quelques pesos donc je me rapproche de l’un d’eux et récupère des dollars beliziens.
Sans m’en rendre compte, j’ai quitté l’Amérique du Nord et suis maintenant en Amérique centrale. Le groupe est divisé dans deux petits vans. L’autre grand van et le chauffeur restent au Mexique. On continue la route pendant environ 3 heures jusqu’à Belize City. On a un ferry vers 13h pour l’île des Caraïbes Caye Caulker. Je me rends compte à ce moment-là qu’on a changé d’heure. Il est une heure de moins au Belize et il y a maintenant 8 heures de décalage avec la France.
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Caye Caulker
Je me rappelle que pendant mes études j’ai dû apprendre par cœur la carte des pays et capitales de l’Amérique centrale et du sud. Pourtant, avant de réserver ce tour, j’avais complètement oublié l’existence du Belize.
Le Belize est un petit pays de 300 000 habitants dont la langue officielle est l’anglais. C’est une ancienne colonie anglaise. Ils ont seulement pris leur indépendance en 1981 et sont membre du Commonwealth. Le pays s’appelait avant le Honduras britannique.
On prend un petit ferry (rien à voir avec ceux pour aller de la France à ‘Angleterre) et on arrive une heure plus tard sur une île que je surnomme maintenant l’île du paradis. Une fois sortis du ferry, Salvador nous donne quelques informations sur l’île. Il nous explique notamment que la devise de l’île est « go slow », qu’il n’y a pas de vraie plage. 
On va ensuite à pieds à l’hostel qui est tout près pour notamment y poser nos sacs. On est dans un dortoir de 6 personnes avec d’autres filles du groupe. Presque tout le monde part faire un tour en catamaran. De notre côté, mon amie, Jennifer et moi nous baladons sur l’île puis on se pose à un roof top.
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L’île de Caye Caulker est dépaysante, je me sens au paradis ! C’est une toute petite île où les gens se déplacent à pieds, à vélo ou en voiturette de golf. Il n’y a pas de routes goudronnées. On peut voir le soleil se lever sur l’eau (à 5 heures du matin si on est motivés) et se coucher sur l’eau (à 18h, bien plus faisable). On paye aussi bien en dollars beliziens qu’en dollars américains. 1 $ US vaut 2 $ beliziens. Vous pouvez payer avec une monnaie et qu’on vous rende de l’argent dans l’autre monnaie.
Si on a besoin de laver notre linge, il y a des gens sur l’île qui peuvent nous faire notre lessive. Pour les repérer, il y a des pancartes sur les maisons. Tu donnes ton linge et tu le récupères le lendemain (testé et approuvé par moi-même). Alors que je marche plutôt rapidement pour déposer mon linge, une dame me voit et me sort « Go slow babe ! Welcome ! »(« welcome » dans le sens « bienvenue sur l’île »). Un peu plus tard, quelqu’un d’autre me dit « You are going too fast my friend ! Just slow down a bit ». Après cette deuxième remarque, je me sens obligée de ralentir car ça semble les stresser. Tout cela participe à l’ambiance unique de l’île.
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Snorkeling
Le lendemain, le 17 mai, le groupe entier choisit de faire du snorkeling entre 10h et 16h dans la réserve marine de Hol Chan. C’est une zone protégée. C’est la première fois que je fais du snorkeling. On nous fournit masque, palmes et tuba. Ils me conseillent de mettre un gilet de sauvetage comme je n’ai jamais fait du snorkeling. J’ai apporté ma Go Pro pour prendre des vidéos. 
Par chance, je n’ai pas le mal de mer lors du trajet. On fait trois arrêts différents. Ils divisent le groupe en trois et chacun des trois groupes doit suivre un guide. L’eau est légèrement chaude ce qui est top. Lors du premier arrêt, on voit ce qui semble être un gros rocher lamentin (le mot en anglais ne me dit rien donc je ne suis pas sûre). Lors des autres arrêts, on nage au milieu de raies, tortues et requins-nourrices (oui !). C’est juste incroyable de se trouver juste à côté de requins. Il n’y a par contre pas énormément de poissons et de coraux.
Je prends beaucoup de plaisir à faire du snorkeling. Je trouve ça épuisant. Je ne sais pas comment les autres font pour suivre sans l’aide du gilet de sauvetage. J’ai beaucoup de mal à respirer via le tuba, je bois souvent la tasse. Le midi, un repas nous est servi. Il y a aussi du rhum and coke à volonté. La journée passe très vite. On finit tous avec de beaux coups de soleil. Je n’ai de toute évidence pas remis assez de crème au cours de la journée.
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Le soir, je vais au bout de l’île appelé « the split » pour voir le coucher du soleil. Pour l’anecdote, l’île a été divisée en deux en 1961 par un ouragan. Nous sommes restés du côté sud de l’île. Les couleurs au coucher du soleil sont sublimes.
Je raconterai ce qu’on a fait lors du reste de notre séjour au Belize dans le prochain article.

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« Life is not measured by the number of breaths we take, but by the moments that take our breath away. » – Unknown

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