16 avions pris
110h passées en avion (retour inclus)
280 CV envoyés
1 koala porté
4 emplois différents
0 flocon de neige
6 films vus au cinéma
4 logements différents
Voyager sur 3 continents différents
0 voiture conduite
1 an en Australie – savoir rebondir
Chercher un travail. Un logement. Des amis. Penser que je ne vais pas y arriver. Se familiariser avec la ville. Noter ces petites différences culturelles. Ne pas avoir l’impression d’être à 16 000 kms de la France. Voyager. Changer de colocation. Rechercher un travail. Voyager. Perdre son emploi. Douter. Redéménager. Retrouver un poste. Et voyager encore.
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En un an, je n’ai pas vraiment écrit sur mon ressenti d’expatriée (temporaire) en Australie. Peut-être parce que je me suis vraiment plu ici ou parce que, au final, chaque expatriation se ressemble pas mal. En tout cas, le lifestyle australien est très similaire à celui au Canada ou aux Etats-Unis. Je pensais qu’au vu de la situation géographique, l’Australie devait être un peu unique. En fait, pas vraiment.
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Les galères du WHV australien
L’avantage du pays c’est que même les petits boulots sont bien payés. On peut ainsi vite économiser malgré le coût élevé de la vie. Ceci étant dit, les choses ont changé ces dernières années. C’est maintenant devenu compliqué de trouver un travail en Australie. Personne ne veut embaucher des « WHV » car on ne peut pas rester plus de six mois avec le même employeur.
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J’ai donc enchaîné les contrats temporaires et les périodes de recherche de travail. C’est assez frustrant. Il y a des moments où je pensais que je n’y arriverais pas. J’imaginais ne pas réussir à retrouver de nouveau travail et devoir partir de l’Australie. Je m’ennuyais énormément quand je n’avais pas d’emploi.
Malgré tout, je me suis vraiment plu à Melbourne. Je suis fière de moi d’avoir tenu et de ne pas avoir baissé les bras. Il y a trois ans de ça, je ne vous aurais pas cru si vous m’aviez dit que je vivrais un an en Australie. Passer 20 heures (voir plus) en avion me rendait anxieuse. Ça coûte aussi très cher d’y aller et les prix sur place sont très élevés. Je ne pensais pas aller en Australie avant de longues années.
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Ce n’est pas évident d’enchaîner les PVT
Le mois dernier, j’ai eu envie de relire mes articles « expat » sur mon PVT Canada. Je me suis rendue compte que je passe toujours par les mêmes phases : la peur de l’inconnu, le coup de blues d’arrivée, la pression que je me mets et le sentiment que je ne tiendrais pas plus de six mois.
Puis, petit à petit, arrive cette sensation d’être à ma place à l’étranger. N’avoir presque plus de cauchemars ou d’angoisses. Vivre des moments que je n’aurais jamais connus en restant en France.
Conclusion
J’ai beau avoir 26 ans, je ne sais toujours pas dans quel pays je vivrai sur du long terme ni quel métier je ferai. Je quitte l’Australie en étant certaine que je reviendrai. Je reviendrai faire le road trip que je n’ai pas eu l’occasion de réaliser. Je visiterai le nord et l’ouest du pays que je ne connais pas encore. Ce pays va me manquer …
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Autres articles sur l’expatriation : PVT Canada – impatiences et craintes, Le blues du voyageur, Je ne compte pas rester vivre au Canada, Bilan de mon PVT au Canada
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Une belle expérience 🙂 c’est sur que ce pays a beaucoup a offrir et c’est tellement grand qu’on aura toujours des choses a y découvrir ! La longueur du voyage et le prix restent un frein pour pouvoir en profiter pleinement