Une autre facette de Santorin : Akrotiri et Emporio [2/3]

Après Fira, je découvre aujourd’hui the Red Beach, Akrotiri et Emporio.

Jour n°2 à Santorin

Je pars du logement à 9h. Je prends le bus pour Fira, m’arrête à une intersection afin de prendre un second bus pour Akrotiri. J’attends 50mn au soleil le second bus. C’est interminable et pas du tout agréable. Evidemment, ce second bus est en retard. Si j’avais su, je serais allée jusqu’à Fira et j’aurais pris le bus là-bas. Au moins, j’aurais été assise dans un bus climatisé.

Les bus locaux ne sont jamais à l’heure. Ils rajoutent des bus express à des horaires non communiqués. C’est particulier et assez frustrant. Malgré tout, les bus ont le mérite d’exister et de me permettre de voyager sur l’île.

Le bus arrive enfin. Je m’arrête à la « Red Beach » que je trouve assez bondée et sans plus.

Puis, je remonte la côte pour aller jusqu’au village d’Akrotiri. Il n’y a pas d’ombre donc je souffre un peu mais la vue en vaut le coup. On voit la mer des deux côtés. Je passe devant plusieurs églises (il y en a plein sur l’île). La blancheur des murs et le bleu des toits me fascinent, je trouve les églises de Santorini superbes !

Une fois arrivée au village, je fais une pause à l’ombre devant le château en ruine. Tout est si charmant ! J’aime Santorini de tout mon cœur ! Je vois une autre facette de l’île, ce qui est chouette.

Akrotiri c’est joli, ça vaut le coup pour la superbe vue. Ensuite, je pars à la recherche du site archéologique. Je marche un peu et je finis par me rendre compte que le site archéologique est situé juste à côté de l’arrêt de bus pour la « Red Beach ». C’est 12€ l’entrée.
Ca me tient à cœur de faire cette visite car Akrotiri est considéré comme le Pompéi grec. En effet, une éruption volcanique a détruit la ville en 1500 avant J-C. La cendre a permis de conserver les bâtiments dans un très bon état. Néanmoins, les fouilles sont encore en cours (elles n’ont débuté qu’en 1967) et c’est assez difficile de se projeter.
Les panneaux expliquent surtout l’architecture des bâtiments alors que c’est plus le côté historique qui m’intéresse.

Je prends le bus de 16h20 pour retourner à Fira. Mon petit plaisir des vacances est de manger un frozen yogurt au goûter. Par chance, c’est facile d’en trouver sur l’île. Ensuite, je paye 50 cents pour utiliser des toilettes publiques. J’entre et ce sont deux toilettes à la turque – l’arnaque !

Je repars pour Emporio (toujours en bus). J’adore ce village qui n’a rien à voir avec les autres villes que j’ai visitées à Santorini. Il y a plein de mini ruelles, elles forment un vrai labyrinthe. C’est unique, dépaysant et authentique. J’ai envie de tout prendre en photos. Il y a plein de chats sauvages qui me font mal au cœur. Ils sont maigres et souffrent de la chaleur. Je suis contente de m’être arrêtée à Emporio.
Je rentre à pieds à Perissa. Le chemin Emporio-Perissa n’est pas trop long (3 km). C’est même sympa dans ce sens car c’est en descente et je profite de la vue sur les montagnes.
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Pour résumer, une seconde très bonne journée, différente de la première. J’ai adoré les paysages et villages découverts.

🇬🇷

« Happiness depends upon ourselves. » – Aristotle

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