Ce mois a été un tournant dans mon année à Toronto : j’ai changé de travail.

Après avoir donné un préavis de 2 semaines, j’ai travaillé pour la dernière fois à Toys R Us le 14 janvier. Qui dit Amérique du Nord dit hugs pour dire au-revoir aux collègues. Le scénario idéal est donc arrivé, j’ai pu continuer à travailler après la fin de mon contrat saisonnier jusqu’au début de mon autre emploi.

Le 16 janvier, j’ai commencé mes 5 semaines de formation pour mon nouveau travail. J’attends de valider la formation pour donner plus de détails. Elle a lieu loin de chez moi et c’est épuisant. On est un groupe de quinze et les gens sont vraiment sympas.

Mon colocataire violent est parti, enfin ! Ou, plutôt, la propriétaire a du appeler la police car il ne voulait pas partir. La police est restée une heure. La maison est devenue bien plus calme et agréable.

J’ai rencontré de nouveaux français, certains en stage, étudiants, PVT ou VIE. Aussi, nous sommes 15 à suivre la même formation et j’apprends plein de choses sur le Canada grâce à eux ! Qui savait que l’âge l’égal pour boire de l’alcool est différent en Ontario et Québec ? Ou que l’Ontario n’a aucun langue officielle ?

Après les fêtes de fin d’année j’ai eu une baisse de moral sur deux semaines : un ras-le-bol de l’hiver, du froid et du manque de soleil. Je me sentais seule. En France aussi j’ai des baisses de moral l’hiver. Depuis que j’ai commencé ma formation ça va mieux. 

Il y a eu noël et le nouvel an. C’est maintenant les décorations et chocolats de la St Valentin et de Pâques qu’on retrouve dans les magasins (oui, pâques dès janvier).

J’ai beaucoup de mal avec la nourriture vendue ici. Je suis quelqu’un de très compliquée niveau nourriture, pratiquement tous les repas que je me fais habituellement en France sont introuvables ici. Du coup, pour compenser je mange trop sucré et j’ai pris un peu de poids.

Avec le froid de l’hiver c’est dur de trouver de quoi s’occuper. Je suis allée voir un autre show TV canadien.

J’ai aussi fait un très court passage à London (Ontario). Un article sera publié à ce propos d’ici quelques jours. 

Je me revois à Chicago me faire la réflexion que je ne pourrais jamais y vivre sur le long terme à cause de la nourriture et du temps. Puis, je suis rentrée en France et j’ai un peu oublié certains côtés de la vie à l’étranger. Six ans après, dans cette ville si américanisée, mon ressenti est le même.

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« When you move from one country to another you have to accept that there are some things that are better
and some things that are worse, and there is nothing you can do about it ». – Bill Bryson
[Quand vous déménagez d’un pays à un autre vous devez accepter qu’il y a certaines choses meilleures
et d’autres moins bien, et il n’y a rien que vous pouvez faire à ce propos.]