La première ronde pour le PVT Canada 2017 a eu lieu le 28 novembre dernier. Il y a un an, je m’inscrivais plein d’espoirs à cette loterie.
Il doit être 5 ou 6 heures du matin quand je finalise mon inscription à la loterie du PVT. Petit rappel – c’est la première année que la sélection se fait par tirage au sort. La veille au soir, je n’ai pas réussi à le faire car nous étions trop nombreux sur le site. Ne sachant pas quand serait le tirage au sort, je veux m’inscrire le plus vite possible au cas où la première ronde tombe très rapidement. Nous avons très peu d’infos, c’est un peu le flou total.
Je suis actuellement en Erasmus et cela ne me plait pas. Je n’aime pas vivre en Pologne et je me sens bien différente de tous ces étudiants Erasmus venus seulement pour faire la fête. Cette expérience me fait réaliser que, bien que j’adore voyager, vivre dans un pays est complètement différent de le visiter. Cela me fait d’ailleurs un peu douter du fait que finalement je ne vais peut-être pas non plus aimer vivre au Canada.
J’espère énormément avoir ce PVT et aller au Canada à la fin de ma licence. Repartir en Amérique du Nord, cela faisait quatre ans que je l’attends. J’ai bien des plans B, C ou D si je ne suis pas tirée au sort mais ils sont quasiment irréalisables.
Beaucoup de jeunes envisagent de partir à l’étranger. Mais, sauter le pas n’est pas si simple. Il faut être prêt à quitter sa famille, ses amis, son confort, changer de ville-pays-continent et bouleverser son quotidien. Je l’ai fait à 18 ans et je suis prête à le refaire mais pas n’importe où.
Vivre à l’étranger ne ressemble pas à ce que vous pouvez lire dans les journaux ou voir dans les reportages. C’est difficile, vous devez apprendre à vivre avec le manque des proches et de la nourriture (et autres). Cela ne sera sûrement pas ce que vous aviez imaginé, peut-être que ce sera encore mieux ou bien moins bien.
J’avais lu des retours d’expériences de personnes ayant été déçus par le PVT Canada ou ayant eu énormément de difficultés pour trouver un emploi. Dans mon cas, avant de partir je n’arrivais pas à me projeter sur place. Je n’étais même pas sure de trouver un emploi et m’imaginais rentrer au bout de trois mois faute de sous. Finalement, ça se passe bien mieux que ce que je craignais mais pas aussi bien que ce que j’espérais.
Quand je suis partie au pair à Chicago à 18 ans, j’avais un emploi fixe pour l’année. En Pologne, en Erasmus, j’avais des bourses pour vivre. Aujourd’hui, je ne sais pas si j’aurai encore un emploi à la fin du mois. C’est de ce fait mon séjour à l’étranger avec le plus de challenges.
Si l’expatriation était facile, ça se saurait !
Bon courage à tous ceux qui attendent leur PVT.
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